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@mongyneco brise les tabous sur la ménopause

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En 2022, le Dr Olivier Marpeau, gynécologue obstétricien, a lancé avec son épouse le compte Instagram @mongyneco pour répondre aux questions que beaucoup n’osent pas poser, informer et lutter contre les idées reçues autour de la santé des femmes. Il partage aujourd’hui son expertise avec Rewell Mag.

La santé des femmes, c’est une vocation

@mongyneco : « J’ai tout de suite eu un attrait pour la chirurgie. J’ai longtemps hésité entre l’orthopédie et la gynécologie. Finalement, j’ai choisi la gynécologie obstétrique, une spécialité très variée, globalement joyeuse, avec la possibilité de prendre en charge des femmes à toutes les étapes de leur vie. J’ai fait douze ans d’études, puis je me suis installé comme médecin libéral dans le sud de la France. »
article mon gyneco

@mongyneco est né d’un vrai besoin d’information

@mongyneco : « À force de répondre toujours aux mêmes questions en consultation, je me suis rendu compte du manque d’informations sur la santé des femmes. Les réseaux sociaux m’ont semblé une excellente opportunité pour vulgariser, expliquer et diffuser des contenus fiables sur les cycles, la contraception, l’infertilité ou encore les maladies gynécologiques. On a donc créé @mongyneco avec ma femme, et ça a eu une portée assez bluffante. Aujourd’hui, c’est un vrai boulot à plein temps, en plus de mon activité médicale. »

Un bon gynéco, c’est d’abord une écoute attentive

@mongyneco : « Un bon gynécologue, c’est quelqu’un de bienveillant, à l’écoute des problématiques spécifiques de chaque femme. L’examen gynécologique est une expérience intime et particulière : il faut être doux, respecter ce que la patiente souhaite ou ne souhaite pas. On ne doit jamais forcer les choix, mais informer pour guider. »

Briser les tabous, c’est essentiel

@mongyneco : « Aujourd’hui, on parle enfin de tout : règles, douleurs, endométriose, ménopause. C’est une avancée. Mais il y a aussi un flot de fausses croyances qui circulent, notamment sur les hormones ou la contraception. Sur les réseaux, les bonnes idées comme les mauvaises se diffusent très vite. À nous, les professionnels, de rétablir les faits, de remettre le débat sur des bases scientifiques. »

@mongyneco schéma ovaires

La périménopause : une période instable et mal connue

@mongyneco : « Le diagnostic de la ménopause, c’est un an sans règles. Mais avant ça, il y a toute la phase de périménopause, qui peut durer 3 à 5 ans. C’est une période d’instabilité hormonale, avec des ovaires en mode “on/off” : un coup ils fonctionnent, un coup non. Les symptômes varient : règles irrégulières, douleurs aux seins, syndrome prémenstruel, puis bouffées de chaleur, troubles du sommeil, etc. C’est très difficile à vivre, et pas simple à traiter. »

"Le critère, ce n’est pas de savoir si elles sont ménopausées, c’est plutôt qu’elles se sentent bien. "
Docteur olivier marpeau
Dr Olivier Marpeau
Gynécologue

Avec un stérilet ou une pilule continue, on ne sait pas toujours où on en est… et ce n’est pas grave

@mongyneco : « Les femmes sous contraception hormonale (pilule en continu, stérilet hormonal) ont souvent peu ou pas de règles, donc elles ne savent pas quand la ménopause s’installe. Tant mieux ! Ces contraceptions peuvent stabiliser les hormones et soulager les symptômes. Chez mes patientes qui vont bien avec leur stérilet hormonal, je ne change rien avant 52 ans. Le critère, ce n’est pas de savoir si elles sont ménopausées, c’est plutôt qu’elles se sentent bien. »

Les hommes ? Des spectateurs… mais concernés

@mongyneco : « Les hommes sont souvent spectateurs des bouleversements hormonaux des femmes. Ils le sont pendant la grossesse, après l’accouchement, et aussi pendant la ménopause. Le plus important pour eux, c’est d’écouter, de poser les bonnes questions et, parfois, de savoir se mettre en retrait. Et puis surtout, essayer de simplifier la vie de la femme avec laquelle on vit. »

Libido et ménopause : on peut améliorer les choses

@mongyneco : « Je parle de libido à chaque consultation. Ce n’est pas toujours évident pour les patientes d’aborder ce sujet. Et pourtant, c’est central à toutes les étapes de la vie. La ménopause n’est pas une fin, c’est une autre phase, qui dure 40 ans ! En traitant les symptômes avec des traitements hormonaux ou locaux, on améliore le confort, la qualité des rapports… et donc la libido. »

Le suivi gynéco ? Un vrai problème d’accès selon @mongyneco

@mongyneco : « Beaucoup de femmes me disent : “Vous êtes bien gentil, mais moi je n’ai pas accès à un suivi régulier.” Et elles ont raison. C’est un vrai problème en France. Les sages-femmes peuvent assurer une partie du suivi, mais elles n’ont pas encore le droit de prescrire les traitements hormonaux. Je milite pour que cela change. »

Le traitement hormonal, injustement diabolisé

@mongyneco : « En 2000, 50 % des femmes ménopausées prenaient un traitement hormonal en France. Aujourd’hui, elles ne sont plus que 6 %. En cause, une étude américaine de 2002 très critiquable : hormones de synthèse, comprimés, patientes à haut risque. En France, on utilise des hormones naturelles, par voie cutanée (gel ou patch), et on débute le traitement tôt, ce qui diminue considérablement les risques. Des études récentes ont réhabilité ces traitements, et c’est tant mieux. »

Le traitement hormonal n’est pas systématique… mais il mérite d’être proposé

@mongyneco : « Seulement 6 %, c’est bien trop peu. Il faut discuter du traitement hormonal avec chaque femme, l’informer, la laisser choisir, puis la suivre. Il n’est pas indispensable pour toutes, mais pour celles qui souffrent de la ménopause, c’est une solution efficace. Il faut retrouver un équilibre. »

Médecines naturelles : pourquoi pas, mais attention

@mongyneco : « Si ça fait du bien, pourquoi pas. Je n’ai rien contre les solutions naturelles, tant qu’elles ne sont pas dangereuses et qu’elles ne coûtent pas trop cher. Mais il faut être honnête : il n’y a pas de preuve scientifique solide sur leur efficacité. Si les symptômes deviennent handicapants, on peut proposer autre chose. »

Juliette P.

Juliette P.

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