On a beau commencer la journée en se sentant légère, on la termine le plus souvent oppressée par un tour de taille qui a tout bonnement doublé de volume… On déboutonne son jean, on soupire, on culpabilise d’avoir mangé ce pain complet au déjeuner…
Pourquoi, avec le temps, la digestion devient-elle de plus en plus difficile ? Les probiotiques, dont on entend de plus en plus parler, peuvent-ils changer la donne ?Après 40 ans, beaucoup de femmes découvrent que leur ventre est devenu capricieux. C’est insidieux au début, puis les signes s’installent : digestion ralentie, ballonnements, gaz, douleurs diffuses… Et non, ce n’est pas « juste le stress » ou « un coup de fatigue ». C’est très souvent hormonal.
Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions simples, naturelles, et sans effets secondaires : les probiotiques contre les ballonnements en font partie !
Ce que les hormones changent dans notre digestion

La périménopause, ce grand chamboulement silencieux qui précède la ménopause, bouleverse bien plus que notre cycle ou notre humeur. Elle agit aussi — et parfois brutalement — sur notre système digestif.
Les œstrogènes, entre autres, jouent un rôle de régulation du transit intestinal, de la perméabilité de la muqueuse digestive, et même de notre capacité à gérer le stress, qui lui aussi influe sur notre tube digestif. Lorsque leur nombre chute ou fluctue, toute la digestion s’en trouve impactée.
Résultat : on digère moins bien, on gonfle plus vite, on devient hypersensible à certains aliments qu’on tolérait parfaitement quelques années plus tôt. Et on se sent ballonnée, parfois même dès le petit-déjeuner.
C’est là qu’un petit monde invisible entre en scène : notre microbiote. Ce dernier peut être responsable de vos ballonnements !
Le microbiote, ce partenaire silencieux (mais fragile)
On le sait aujourd’hui : notre ventre n’est pas qu’un simple organe digestif. C’est un second cerveau, un centre nerveux riche de milliards de bactéries qui influencent notre santé physique, mentale, immunitaire… et hormonale.
Mais cet écosystème qu’on appelle microbiote intestinal est extrêmement fragile : stress, alimentation déséquilibrée, manque de sommeil, traitements hormonaux ou antibiotiques peuvent rapidement le déséquilibrer.
Et lorsque certaines bactéries deviennent dominantes au détriment d’autres, cela crée ce qu’on appelle une dysbiose — un déséquilibre qui peut se manifester par des ballonnements, des gaz, des inflammations intestinales, voire des intolérances alimentaires.
Heureusement, des solutions existent : les probiotiques contre les ballonnements !
Probiotiques et ballonnements : une aide douce et ciblée

C’est alors que les probiotiques trouvent leur pleine utilité. Ces micro-organismes vivants, une fois ingérés en quantité suffisante, viennent renforcer les bonnes bactéries de notre flore intestinale.
Mais attention : tous les probiotiques ne se valent pas. Certaines souches précises ont été étudiées pour leurs effets ciblés sur les troubles digestifs, en particulier les ballonnements hormonaux.
Les souches les plus efficaces contre les inconforts intestinaux :
- Lactobacillus plantarum : connue pour réduire la production de gaz intestinaux et apaiser les parois digestives irritées.
- Bifidobacterium lactis : aide à rééquilibrer la flore et favorise un transit plus fluide.
- Lactobacillus rhamnosus GG : améliore la digestion des fibres et renforce la barrière intestinale.
Leur action est progressive, mais réelle. En quelques semaines, on peut retrouver un ventre plus serein, moins tendu et douloureux après les repas.
Quand et comment les probiotiques à sa routine ?
Inutile de multiplier les probiotiques contre les ballonnements : la qualité prime sur la quantité. Un bon probiotique doit :
- contenir au moins 10 milliards d’UFC(unités formant des colonies) par gélule,
- être gastro-résistant (pour franchir l’acidité de l’estomac),
- être pris de préférence à jeun, le matin ou le soir,
- Être pris en cure de minimum 4 semaines.
💡 Astuce Rewell : associez les probiotiques à des prébiotiques (fibres végétales qui les nourrissent) comme la chicorée, l’artichaut ou le psyllium peut en amplifier les effets !
Changez vos habitudes !

Les probiotiques sont une aide, mais ils ne remplacent pas certains gestes de bon sens. Pour éviter de voir son ventre gonfler, voici quelques repères utiles :
- Mangez lentement, en mâchant vraiment : la digestion commence dans la bouche, et chaque bouchée bien mastiquée soulage le travail de l’intestin.
- Évitez les aliments fermentescibles (FODMAPs) en excès : oignon cru, choux, légumineuses… Certains aliments, même sains, peuvent générer des gaz et des inconforts digestifs quand la flore est fragile.
- Hydratez-vous entre les repas, plutôt que pendant : l’eau dilue les sucs digestifs si elle est bue en grande quantité pendant les repas. Privilégiez une bonne hydratation tout au long de la journée.
- Bougez un peu chaque jour : la marche, le yoga ou les étirements favorisent le péristaltisme intestinal, c’est-à-dire le mouvement naturel des intestins. Le ventre aime qu’on le laisse respirer.
- Écoutez votre corps : certains aliments peuvent ne plus vous convenir temporairement. Ce n’est pas une fatalité, c’est un signal. Votre corps vous parle : apprenez à l’écouter avec curiosité, pas avec jugement.
Prenez soin de votre stress : un mental tendu se répercute souvent sur le ventre. Respirations profondes, pauses vraies, moments de calme… Ce sont aussi des gestes digestifs, même s’ils ne passent pas par l’assiette.
Le mot de Rewell
Le ventre est un baromètre précieux. À la périménopause, il devient parfois plus bruyant, plus exigeant — mais aussi plus révélateur.
C’est souvent à cet âge qu’on apprend à l’écouter autrement. Moins dans la restriction, plus dans la compréhension.
Les probiotiques n’agissent pas comme une baguette magique. Mais ils peuvent faire partie de ces petites aides discrètes, qui nous remettent doucement sur la voie de l’équilibre.